La douleur qu’elle soit aigue, chronique, intermittente, permanente a des répercussions sur l’ensemble de notre Etre.
La douleur touche l’être dans son physique par la limitation des mouvements, le handicap ponctuel ou permanent associé. La douleur a une tonalité désagréable, pénible, voire insupportable. Elle peut se propager vers des états émotionnels plus importants comme l’anxiété, voire des affects d’allure dépressive. Il s’agit de la dimension péjorative, de la peur que la douleur suscite.
La douleur selon sa durée, son intensité, sa cause (maladie, arthrose, lombalgies, accident, traumatisme,…) « envahit » l’Etre dans sa globalité, dans son rapport avec lui-même, avec son entourage, avec le monde qui l’entoure. Elle affecte notre comportement dans notre vie et peut engendrer des troubles du sommeil, nous rendre irascible, impatient.
De nouvelles douleurs réactionnelles aux douleurs d’origine, peuvent survenir par des contractures nouvelles, des tensions, la mise en place de positions dites antalgiques souvent disharmonieuses dont les répercussions seront délétères. Parfois la douleur nouvelle réveille des douleurs anciennes.
Aujourd’hui existe bon nombre de médicaments antalgiques efficaces sur la douleur mais parfois insuffisants par la non prise en compte de la personne dans sa globalité, ou provoquant des effets iatrogènes inconfortables.
Explications : La douleur est une expérience consciente sensorielle et émotionnelle désagréable.
Au sein d’une région du cerveau, un réseau est spécifiquement impliqué dans la naissance de la douleur qu’on appelle matrice de la douleur faisant intervenir différentes composantes complexes.
De manière très simplifiée, il y a entre autre, dans la douleur une dimension sensorielle (« où cela me fait mal dans mon corps ? Comment cela me fait mal ? » (piqure, brulure, torsion, déchirement,…) et aussi une dimension émotionnelle.
Si vous vous brulez un doigt, les premiers messages nerveux proviennent de votre doigt, puis sont relayés par la moelle épinière jusqu’au cerveau. La douleur viendra une fois qu’une région du cerveau va les prendre en considération.
L’hypnose intervient à ce moment-là : au niveau de la matrice douleur, l’hypnose va modifier la perception de la douleur en détournant notre attention des informations de douleur potentielles de notre corps. Ainsi, cette douleur est atténuée, voire effacée. Notre matrice douleur parvient alors à les ignorer, à ne pas leur être assujetti par la seule force de notre vie imaginaire qui dépend elle aussi de notre cerveau.
Le praticien en hypnose va aider, accompagner le patient à mettre à distance sa douleur par des techniques de suggestions, parfois métaphoriques, et surtout va apprendre au patient à devenir autonome. L’hypnose modifie efficacement la perception de la douleur.
La séance débutera par un entretien détaillé et précis concernant les causes, les manifestations de cette douleur, ses répercussions… afin que la séance soit totalement personnalisée. Le patient garde un total contrôle sur ce qui va se passer. Le praticien va ensuite dérouler la séance de manière tout à fait personnalisée en induction hypnotique. Les résultats sont surprenants et réellement efficaces. Le nombre de consultations est très variable selon votre problématique et son ancienneté.